{"id":171,"date":"2017-06-16T21:26:06","date_gmt":"2017-06-16T19:26:06","guid":{"rendered":"https:\/\/www.homeopathe.be\/?page_id=171"},"modified":"2017-06-23T22:07:58","modified_gmt":"2017-06-23T20:07:58","slug":"naissance-de-homeopathie","status":"publish","type":"page","link":"https:\/\/www.homeopathe.be\/naissance-de-homeopathie\/","title":{"rendered":"Naissance de l\u2019hom\u00e9opathie"},"content":{"rendered":"
Samuel Hahnemann nait en Saxe le 10 avril 1755. Fils d\u2019un peintre sur porcelaine, c\u2019est un enfant solitaire, amoureux de la nature, brillant, plus intellectuel que manuel. A l\u2019\u00e2ge de 14 ans, il maitrise sept langues. Le Ma\u00eetre Muller voyant en lui un \u00e9l\u00e8ve prometteur, lui permet d\u2019entrer dans une \u00e9cole d\u00e9di\u00e9e \u00e0 la noblesse, o\u00f9 il apprend la chimie, l\u2019astronomie, la m\u00e9canique\u2026<\/span><\/em><\/span><\/p>\n A vingt ans, il d\u00e9cide d\u2019\u00e9tudier la m\u00e9decine\u00a0et\u00a0part \u00e0 Leipzig. Ayant peu de moyens, il gagne \u00a0sa vie en traduisant des ouvrages m\u00e9dicaux et de physiologie. Mais ses \u00e9tudes tr\u00e8s th\u00e9oriques, sans patients, le poussent \u00a0\u00e0 partir vers Vienne qui poss\u00e8de un h\u00f4pital. L\u00e0, \u00a0son esprit d\u2019observation au chevet du malade et sa grande motivation s\u00e9duisent les professeurs, et il est pris en charge par des m\u00e9decins de la noblesse. Cette situation l\u2019arrange du point de vue mat\u00e9riel, mais le temps passe, il doit absolument terminer ses \u00e9tudes. C\u2019est pourquoi il reprit la route vers l\u2019universit\u00e9 d\u2019Erlangen, o\u00f9 il est dipl\u00f4m\u00e9 le 10 ao\u00fbt 1779.<\/span><\/em><\/span><\/p>\n M\u00e9decin \u00e0 24 ans, il s\u2019installe en priv\u00e9, change plusieurs fois de ville. Il se pose \u00e0 Gommern un long moment, \u00e0 l\u2019air de la campagne. Sa pratique m\u00e9dicale est ax\u00e9e sur l\u2019observation et les conseils sur l\u2019hygi\u00e8ne de vie, l\u2019alimentation et l\u2019exercice physique. On peut dire qu\u2019il est un des premiers \u00e0 exprimer la pens\u00e9e que\u00a0\u00ab\u00a0 la sant\u00e9 d\u00e9pend de l\u2019hygi\u00e8ne de vie\u00bb, une \u00e9vidence au 21e si\u00e8cle mais une conception \u00a0ignor\u00e9e au 18e si\u00e8cle. Pour am\u00e9liorer ses revenus, il continue les traductions. Ses connaissances augmentent, son esprit critique se perfectionne, et il remet de plus en plus en question la pratique m\u00e9dicale de son temps (saign\u00e9e, purgatif,\u2026)<\/span><\/em><\/span><\/p>\n En 1784, il repart vers Dresde, \u00e0 la demande de sa femme lass\u00e9e de cette vie campagnarde. Il accompagne des m\u00e9decins hospitaliers, observe rigoureusement les malades, mais se rend compte des limites d\u2019efficacit\u00e9 des traitements, lui qui veut gu\u00e9rir. Dans la d\u00e9sillusion, il repart dans les traductions, l\u2019\u00e9criture, la recherche.<\/span><\/em><\/span><\/p>\n De Dresde il repart \u00e0 Leipzig, ville moins ch\u00e8re. Et l\u00e0, par d\u00e9ception de ne savoir gu\u00e9rir, il d\u00e9cide d\u2019arr\u00eater la m\u00e9decine. L\u2019histoire raconte qu\u2019il entra dans sa salle d\u2019attente et dit aux patients\u00a0: \u00ab\u00a0Partez, mes amis, il m\u2019est impossible de vous procurer le bien-\u00eatre que vous venez m\u2019implorer\u00a0; partez je ne veux pas vous voler votre argent\u00a0\u00bb<\/span><\/em><\/span><\/p>\n Pour vivre et subvenir aux besoins de sa famille, il recommence les traductions. Lors de la lecture d\u2019un livre m\u00e9dical du Dr Cullen, il d\u00e9couvre que le m\u00e9dicament china (\u00e9corce de quinquina) \u00e9tait efficace contre la malaria.<\/span><\/em><\/span><\/p>\n Il d\u00e9cide d\u2019en exp\u00e9rimenter l\u2019effet et remarque qu\u2019il produit des sympt\u00f4mes \u00e9quivalents \u00e0 ceux de la malaria (entre autres un \u00e9tat fi\u00e9vreux). De l\u00e0 est n\u00e9 le principe de similitude<\/strong> \u00ab\u00a0si un rem\u00e8de donne les m\u00eames sympt\u00f4mes que la maladie, il peut traiter cette maladie. De cette notion est n\u00e9 le mot hom\u00e9opathie \u00ab\u00a0m\u00eame souffrance\u00a0\u00bb. Avec l\u2019aide de ses \u00e9l\u00e8ves, il exp\u00e9rimente d\u2019autres rem\u00e8des, une soixantaine. Exp\u00e9rimenter veut dire\u00a0: les ing\u00e9rer et observer les sympt\u00f4mes qui apparaissent. De toutes ses exp\u00e9riences in vivo, il tira la Mati\u00e8re m\u00e9dicale pure (6 volumes).<\/span><\/em><\/span><\/p>\n Sa deuxi\u00e8me id\u00e9e est alors de diminuer le dosage, par la dilution<\/strong> des rem\u00e8des (n\u2019oublions pas qu\u2019\u00e0 cette \u00e9poque, on utilisait des hauts dosages entra\u00eenant des effets secondaires). Mais diminuer la dose fait perdre l\u2019effet du rem\u00e8de. Alors il introduit un autre proc\u00e9d\u00e9\u00a0: entre chaque dilution, secouer le rem\u00e8de, ce qu\u2019on appelle dynamisation<\/strong>.<\/span><\/em><\/span><\/p>\n S.H. et ses disciples subissent des pressions, des critiques de la part des m\u00e9decins et des pharmaciens. Il faut dire qu\u2019il ne m\u00e9nage pas ses propos lorsqu\u2019il \u00e9voque l\u2019\u00e9cole officielle.\u00a0 Comme\u00a0:<\/span><\/em><\/span><\/p>\n \u00ab\u00a0Un grand nombre de causes, dit-il, ont depuis des si\u00e8cles \u00f4t\u00e9 \u00e0 la m\u00e9decine toute sa dignit\u00e9. Elles en ont fait un mis\u00e9rable gagne-pain, un d\u00e9gradant commerce de prescriptions, un vil m\u00e9tier o\u00f9 les charlatans c\u00f4toient les vrais disciples d\u2019Hippocrate. Quel est l\u2019honn\u00eate homme qui saura s\u2019\u00e9lever au-dessus de cet essaim pour r\u00e9nover une telle d\u00e9cadence et purifier la m\u00e9decine en lui rendant la noblesse\u00a0?\u00a0\u00bb<\/span><\/em><\/span><\/p>\n \u00ab\u00a0Mieux vaudrait n\u2019avoir ni m\u00e9decin, ni rem\u00e8de, qu\u2019\u00eatre trait\u00e9 de cette mani\u00e8re.\u00a0\u00bb<\/span><\/em><\/span><\/p>\n Les al\u00e9as de l\u2019histoire du monde, permettent \u00e0 S.H. d\u2019exp\u00e9rimenter l\u2019hom\u00e9opathie lors d\u2019\u00e9pid\u00e9mies (typhus, chol\u00e9ra), et dans les groupes de malades soign\u00e9s par cette th\u00e9rapeutique, il y a moins de d\u00e9c\u00e8s. Ce fait convertit progressivement le public.<\/span><\/em><\/span><\/p>\n En ce qui concerne sa vie priv\u00e9e, il a eu avec sa premi\u00e8re \u00e9pouse 11 enfants. Un petit-fils devint m\u00e9decin \u00e0 sa demande et pratiqua l\u2019hom\u00e9opathie \u00e0 Londres. S.H. se remarie en 1835 avec la Marquise d\u2019Hervilly-Gohier de 45 ans plus jeune. Ils s\u2019installent \u00e0 Paris et l\u00e0, il continue ses consultations jusqu\u2019en 1842, ann\u00e9e de son d\u00e9c\u00e8s.<\/span><\/em><\/span><\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Samuel Hahnemann nait en Saxe le 10 avril 1755. Fils d\u2019un peintre sur porcelaine, c\u2019est un enfant solitaire, amoureux de la nature, brillant, plus intellectuel que manuel. A l\u2019\u00e2ge de 14 ans, il maitrise sept langues. Le Ma\u00eetre Muller voyant…<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":0,"parent":0,"menu_order":0,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","template":"","meta":[],"yoast_head":"\n